Adeline Izri et Maibelline Quilliet, en formation Développement Web à La Manu Amiens, se sont prêtées à l’exercice de l’Interview Duo. Elles nous partagent leur parcours professionnel et le choix qu’elles ont fait de se reconvertir dans le développement web en rejoignant La Manu, Ecole Supérieure des Métiers du Numérique.
Un grand merci à Adeline et Maibelline pour leur témoignage qui peut inspirer celles et ceux qui souhaitent à leur tour se lancer dans cette nouvelle aventure professionnelle et numérique !
Qui êtes-vous ?
A : Adeline Izri, j’ai 30 ans et je suis actuellement en formation Développement Web.
M : Et moi, c’est Maibelline Quilliet, j’ai 38 ans. Je suis en formation avec Adeline, à La Manu. Je viens d’une formation commerce, un DUT Techniques de Co et une licence Management en entrepreneuriat. Et avant de venir en formation, ça faisait trois ans consécutifs que je travaillais en tant que vendeuse dans un magasin de vêtements.
A : Après le Bac j’ai fait du droit pendant deux ans. Ça ne m’a absolument pas plu. Je voulais quelque chose de plus humain et je suis partie dans le secteur de la petite enfance. J’ai travaillé pendant cinq ans et demi avant de me reconvertir dans le Numérique.
Pourquoi avoir choisi le développement web ?
A : Je cherchais à me reconvertir depuis un moment. Enfin, je savais que je n’allais pas rester dans le commerce indéfiniment. Et le confinement a fait que je me suis retrouvée avec mon mari à la maison, il est dans le métier. Du coup il m’a montré un peu ce qu’est le développement. Et de là…
M : Moi, je n’étais plus trop en accord avec les valeurs de la crèche. Ça ne représentait plus le métier tel que je le voyais. Du coup, j’ai décidé de faire un bilan de compétences. Et puis, à force de recherches sur différents métiers, je me suis testée à aller sur YouTube pour voir ce qu’est le développement web. Et là, je me suis rendue compte que j’aimais bien ça, que ça me plaisait. Alors que c’était un métier auquel je n’aurais absolument jamais pensé.
Ce que vous préférez dans la formation ?
A : Surtout la réflexion. Ça demande beaucoup à réfléchir, à aller chercher aussi par nous-mêmes les informations nécessaires pour le développement. De la créativité. Malgré tout, la partie front qui demande pas mal de créativité. Et aussi l’entraide, dans le groupe.
M : La solidarité. Mais moi ce que je cherchais, c’était un peu de créativité, de l’autonomie surtout. Et en ce qui concerne la formation en elle-même, oui, la solidarité qu’il y a entre nous, c’est vraiment top.
Des difficultés ?
A : Moi, je trouve que ça va encore, pas plus que ça. Après quand je suis bloquée, je demande un peu autour de moi, mais je ne sens pas de blocages plus que ça.
M : Moi ce sont les lignes de commande qui ont été ma difficulté… que je déteste toujours. Et puis au début, il faut aussi s’adapter un petit peu au rythme intensif. Et puis… on s’y fait !
Vos technos favorites ?
A : La partie front, je ne la voyais pas comme ça. Et c’est très intéressant aussi. Après à voir… Pour l’instant, qu’est-ce qu’on préfère, c’est un peu compliqué.
M : Si je devais parler sur ce que je préfère pour l’instant, je dirais Bootstrap et CSS.
Vos projets pour la suite ?
A : L’objectif après cette formation, c’est de continuer avec le programme Concepteur Développeur d’Applications (CDA). Donc essayer de trouver une alternance qui va dans ce sens-là et pourquoi pas rester dans cette même entreprise pendant quelque temps.
M : Je m’interroge beaucoup aussi sur le CDA, voir si je continue ou pas. Après c’est une question aussi d’âge. J’ai 38 ans, donc ce n’est pas si simple de trouver un patron. Et sinon, trouver un emploi salarié.
La Manu en un mot ?
M : J’aurais dit Solidarité.
A : Oui c’est ça. Bon encadrement aussi.
M : Oui. Thierry ahah.
A : Oui il n’y a pas qu’un mot. En fait, c’est vrai qu’on est bien encadrés.
M : On a la chance d’avoir Thierry qui est vraiment là pour nous. Il est bienveillant et en même temps, il nous pousse à aller plus haut, à nous dépasser un peu.
A : La disponibilité aussi, la disponibilité de chacun. Dès qu’on a besoin de quelqu’un ou de quelque chose, pour demander quoi que ce soit, on a juste à demander et c’est vrai que… ça fait plus famille qu’école.